“Des profits de Rs 10 milliards pour le Groupe MCB”

Pour le premier semestre de l’année financière 2024/25 

Le Groupe MCB a réalisé une solide performance pour les six premiers mois de la présente année financière malgré un contexte d’incertitude persistant sur le plan économique mondial. Les bénéfices nets ont augmenté de 28,8% pour s’établir à Rs 10 milliards, ce qui correspond à un retour sur fonds propres de 18,4%. 

Ce résultat est principalement attribuable à une croissance soutenue des revenus du pôle bancaire. Commentant les résultats, Jean Michel Ng Tseung, Chief Executive – MCB Group Ltd, a affirmé que « le Groupe poursuit sa bonne dynamique de croissance avec une augmentation du produit net bancaire de 18,1%. Soutenu par sa stratégie d’expansion à l’international et bénéficiant d’une base commerciale solide à l’île Maurice, le Groupe a vu ses actifs dépasser la barre des mille milliards de roupies en décembre 2024 ».

« Le Groupe maintient un profil de risque solide, ce qui a contribué à la confirmation de la notation Moody’s de MCB Ltd malgré le changement de perspective qui passe de stable à négative, en ligne avec la notation souveraine. La qualité des actifs du Groupe demeure stable, avec un taux de créances douteuses qui est en baisse pour se situer à 2,9%. Le Groupe continue de maintenir des réserves solides en capital et en liquidités, offrant ainsi une marge de manœuvre confortable pour poursuivre la croissance de ses activités », a-t-il ajouté.

Perspectives économiques 

L’économie mondiale continue de faire face à des incertitudes majeures. Les conflits en cours et la menace d’une guerre commerciale pourraient freiner la croissance du commerce, tandis que le poids de la dette et les défis climatiques continuent de peser sur les perspectives économiques. Au vu des projections de croissance et d’inflation, les États-Unis devraient assouplir la politique monétaire à un rythme plus lent que la zone euro. En ce qui concerne l’Afrique, la croissance économique devrait s’améliorer grâce à la mise en œuvre de réformes, mais des vulnérabilités persistent.

Sur la plan local, Moody’s a maintenu la note souveraine de l’île Maurice à Baa3, tout en modifiant la perspective de stable à négative. La croissance du PIB devrait ralentir en raison du contexte externe difficile, avec une normalisation de la croissance du tourisme et de la construction après les niveaux élevés de ces dernières années. Les risques de résurgence des tensions inflationnistes étant élevés, le taux directeur a récemment été augmenté de 50 points de base pour atteindre 4,5 %, ce qui devrait contribuer à réduire l’écart de taux d’intérêt avec les principales devises.

ENL mise sur l’innovation et la durabilité : De la culture du thé aux smart cities

Porté par une progression de 24 % de son chiffre d’affaires et ses profits pour les six premiers mois de l’année financière, ENL confirme sa capacité à générer de la valeur sur le long terme grâce à une gestion rigoureuse et des investissements ciblés. De l’agriculture aux développements urbains planifiés et intégrés, le groupe trace une trajectoire de croissance portée par l’innovation et la résilience.

Le groupe ENL accélère sa croissance avec des investissements stratégiques notamment dans l’agriculture et l’immobilier. En ligne avec sa stratégie de diversification, de création de valeur durable et son engagement en faveur de la sécurité agricole nationale, le groupe déploie actuellement un projet de culture du thé qui s’étendra sur plus de 400 arpents à Valetta. Parallèlement, Moka consolide sa position de Smart City la plus avancée de l’île, où infrastructures modernes et espaces verts s’intègrent harmonieusement et durablement pour façonner des communautés dynamiques et tournées vers l’avenir.

Des avancées prometteuses pour le groupe qui affiche, au premier semestre de l’année financière se terminant au 30 juin 2025, des résultats en hausse avec un chiffre d’affaires atteignant Rs 14,8 milliards, contre Rs 11,9 milliards pour la même période l’année dernière. Les profits notent également une marge de progression importante, passant de Rs 1,4 milliard au premier semestre 2024 à Rs 1,7 milliard pour la même période en 2025.

Gilbert Espitalier-Noël, CEO du groupe ENL, estime que « la culture du thé représente une nouvelle étape dans notre stratégie de diversification agricole et de valorisation de nos terres allouées à nos activités agricoles. Parallèlement, nos investissements immobiliers témoignent de notre vision d’un développement durable et harmonieux, où l’urbanisation coexiste intelligemment avec la nature ».

Culture du thé au service de la diversité agricole 

Pour répondre aux besoins du marché local, ENL Agri a lancé un projet ambitieux de culture du thé qui s’étendra d’ici 5 ans sur plus de 400 arpents à Valetta. La première phase du projet a compris l’importation de 600,000 boutures en provenance du Kenya. Une partie de celles-ci, actuellement en serre, seront transplantées sur une surface de 62 arpents d’ici mars 2025. De nouvelles importations viendront renforcer ce programme. La culture du thé s’ajoute ainsi au portefeuille agricole déjà bien étoffé d’ENL, puisque le groupe est également investi dans la culture de canne à sucre, la production et la vente de légumes cultivés, entre autres, sous serres hydroponiques, la production d’arbres exotiques, endémiques et fruitiers en pépinière, ou encore l’élevage de bœufs.